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Utopie et désenchantement

Éditeur
Gallimard
Format
Livre Broché
Collection
L'arpenteur
Catégorie
Littérature française
Langue
Français
Parution
01 - 2001
Nombre de pages
447
ISBN
978-2-07-075690-2
EAN
9782070756902
Dimensions
130 × 220 × 30 mm
2 à 3 semaines
CHF 38.90

Résumé du livre

C'est à nouveau un très beau livre que nous donne Claudio Magris avec Utopie et désenchantement. L'écrivain triestin y rassemble une brassée d'essais écrits tout au long de ce dernier quart de siècle.

Avec une grande diversité dans l'approche, Claudio Magris revisite ici tout un pan de la littérature universelle, son attention se portant tantôt sur l'ensemble de l'uvre (pour Hermann Hesse, Hermann Broch, Goethe et Thomas Mann), tantôt sur une uvre spécifique (pour Hugo, Gontcharov ou Tagore), tantôt sur la mise en parallèle de deux écrivains (Fontane et Strindberg, Nietzsche et Dostoïevski), ou sur un bilan établi à l'occasion d'un anniversaire, d'une mort ou d'un événement historique (Ernst Jünger, Primo Levi, Ivo Andric), ou encore sur un aspect apparemment anecdotique mais en fait révélateur de l'essentiel des êtres (Hannah Arendt et Martin Heidegger, Pasolini et Montale).

Ce livre est itinérant et vagabond, comme l'était à sa manière Danube. En bon voyageur, Claudio Magris aime s'écarter des sentiers battus : il nous parle aussi d'une uvre étonnante que Linné destinait à son fils, de lettres apocryphes de Ninon de Lenclos, d'écrivains naïfs au sens propre du terme (Turi, Qipinngi, un poète indien anonyme), et de ces aventuriers que furent eux-mêmes certains auteurs de romans d'aventures (Sealsfield et Stevenson).

Enfin, il sort du domaine littéraire pour s'interroger sur notre époque, ses dilemmes et ses vertiges. La réflexion de Claudio Magris prend son essor aux confins où se croisent et s'entrelacent la littérature, l'Histoire et l'éthique. Il apparaît alors que le fil rouge reliant ces divers essais est le conflit dynamique entre utopie et désenchantement. Il se pourrait que ce livre soit aussi un livre de sagesse, nous invitant à l'apprentissage d'une «forme ironique, mélancolique et aguerrie de l'espérance».