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Sous le signe de Lyncée : essais de littérature générale & comparée

Éditeur
L'Harmattan
Format
Livre Broché
Collection
L'orizzonte
Catégorie
Lettres et lingustique
Langue
Français
Parution
05 - 2024
Nombre de pages
129
EAN
9782336459493
Dimensions
14 × 21 ×  mm
2 à 3 semaines
CHF 20.00

Résumé du livre

Lyncée, la sentinelle vigilante qui apparaît dans le Second Faust de Goethe et qui a fasciné Gide, Lyncée, le guetteur, né pour voir et tout entier voué à regarder, peut à bon droit devenir une figure, une image emblématique du comparatiste et plus encore de son travail critique.

Dans cet ouvrage aux dimensions modestes, sept essais sont autant de variations sur les domaines et les méthodes de la littérature comparée, qu'il s'agisse des travaux de collègues et amies disparues, relus en hommage amical, de voyages et d'images qui ramènent à des recherches traditionnelles en littérature comparée ou, dans la dernière section, de « perspectives comparatistes » qui s'ouvrent à une littérature générale et comparée.

La « comparaison », elle-même aux multiples visages, est ici concurrencée par « l'analogie » et « la médiation » qui mettent en évidence un fil conducteur au long de ce petit livre : le rôle accordé au « regard » et le questionnement de la ligne de partage entre « regard » et « vision ».

Le poète mexicain Octavio Paz a fait de l'analogie un principe fondamental à partir d'une formule simple et brillante : « voir en une chose autre chose ». La médiation, plus complexe, permet de distinguer plusieurs modes de réflexion critique et d'écriture, de celle du « passeur » à celle de l'essayiste qui brouille la frontière entre prose et poésie.

Quant à la mythologie, aux figures et aux histoires mythiques auxquelles nous avons eu souvent recours, elle nous invite à un travail de la mémoire, pour quelles puissent encore avoir droit de cité dans notre monde actuel, continuer à nous parler, être nos contemporains, en posant entre le passé et notre imaginaire, de multiples et profonds rapports d'intelligence.

Le petit Lyncée continue de nous dire que tout regard a vocation à être visionnaire. Le regard est l'il qui construit, qui se fait geste créateur, écriture, qu'il s'agisse d'uvres de fiction ou de cette « littérature seconde » qu'est la critique. Dans l'un et l'autre cas, le regard est relation, médiation, dialogue entre les siècles et entre les hommes.