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Penser la connaissance et la technique après Simondon

Éditeur
L'Harmattan
Format
Livre Broché
Collection
Esthétiques
Catégorie
Philosophie
Langue
Français
Parution
05 - 2005
Nombre de pages
304
EAN
9782747585866
Dimensions
14 × 22 ×  mm
2 à 3 semaines
CHF 40.00

Résumé du livre

Second volet de Penser l'individuation, dont le premier volet était consacré à «Simondon et la philosophie de la nature», Penser la connaissance et la technique après Simondon poursuit et achève l'exégèse de l'ensemble de l'oeuvre de Simondon, mais en donnant à cette exégèse un tour plus polémique. Aujourd'hui découverte ou redécouverte par un nombre croissant de philosophes et scientifiques, la pensée de Simondon ne s'est pas contentée de réhabiliter la philosophie de la nature sous la forme d'une ontologie génétique non-objectivante. Elle a aussi voulu réhabiliter d'une part l'analogie, en faisant d'elle le mode proprement philosophique de «connaissance» si la connaissance de l'individuation est elle-même individuation de la connaissance, d'autre part la technique, en subvertissant d'un même geste les trois oppositions classiques nature/culture, nature/technique et culture/technique.

Or, traiter dans un même volet les deux thèmes de la Connaissance et de la Technique tient à la nature même de cette philosophie, qui pose en effet les bases d'une compréhension nouvelle et radicale de la physique mathématique comme connaissance techniquement fondée. Parce que cependant ces bases simondoniennes ne vont pas jusqu'à penser ce qu'il faut nommer les différents modes de décentrement du sujet connaissant en général, elles ne font que nous conduire au seuil d'une pensée réellement post-critique, c'est-à-dire susceptible de provoquer l'«agonie du kantisme» annoncée par Alexis Philonenko en 1969 dans L'oeuvre de Kant. Il s'agit donc à terme d'envisager la nouvelle problématique seule capable d'ambitionner la Relativité philosophique ou «révolution einsteinienne» que Bachelard et le dernier Wittgenstein appelaient tous deux de leurs voeux après la «révolution copernicienne» de Kant, et dans le projet de laquelle Simondon s'inscrivait déjà.