Obéissance au vent. Vol. 2. La mémoire des visages
Obéissance au vent
- Éditeur
- Editions publie.net
- Format
- Livre Broché
- Collection
- L'inadvertance
- Catégorie
- POESIE GRAND FORMAT
- Langue
- Français
- Parution
- 05 - 2016
- Nombre de pages
- 152
- EAN
- 9782371774605
- Dimensions
- 140 × 210 × 9 mm
Résumé du livre
Comme un voyage, « au jour le jour du mystère d'exister ».
Et nous conviés ici à accompagner ces voix, leurs pas dans les jours, qui résonnent ou se tiennent, silencieux, au plus près des bruits du monde - qui sont là, et leur musique de toujours. De se tenir dans les ombres ou les heures, les voix deviennent des visages, nos visages multiples et uns, à l'écoute de ce qui surgit des jours. En soi, une « dictée », un « éboulement obscur » se laissent entendre. Presque saisir.
Et proches.
Autour, le bruit du monde ne cesse pas, tout au contraire : « clapotis d'eau », « ce bleu, cette transparence », des passages - autant d'instants comme sauvés : un enfant, un matin, la fin d'une après-midi d'été. Un insecte passe, de l'autre côté de la vitre un feuillage tremble. L'encre finit de sécher sur la page où la main la dépose, et tout à côté, le halo d'une lampe.
Voix multipliées, elles aussi incessantes, dans le lent travail de leurs gestes : écrire, peindre, vivre. Aimer. Serait-ce aussi le craquement d'un radiateur, loin, dans le lieu clos, où l'on se tient à l'ouvert d'écrire.
« Une sorte d'album du temps qui passe », et sonore, où il arrive que même la langue fourche de se chercher, au plus près de ce qui est à dire, et le dire ainsi pour accueillir, il le faut, tout « ce qui n'a pas de nom », quand « une voix nous traverse ». Quand « je t'entends marcher, au matin, un oiseau chante, la page commence, on pourrait croire à la vie ».
Toutes voix comme autant « desolitudes qui tissent entre [elles] des fils invisibles. » Et d'elles toutes, une présence invoquée, inlassablement.
Jean-Yves Fick