Mémoires de Luther : écrits par lui-même
Edition et traduction Jules Michelet
Résumé du livre
Fasciné par Martin Luther dans lequel il voyait, comme plus tard Thomas Mann, un « héros de la liberté », Michelet donna en 1835 ces Mémoires de Luther à une France où l'image du Réformateur était encore celle, héritée de Bossuet, « du plus violent de tous les hommes. » L'ample choix de textes autobiographiques que traduisit et commenta Michelet ne cachait rien de la « violence furieuse » de Luther, mais s'attachait tout autant à en faire connaître « l'âme tendre, très sensible à la musique, aussi accessible à l'amitié qu'à l'amour. » Le Luther de Michelet est ainsi à la fois le récit du conflit de la Liberté et de la Grâce, coeur de la Réforme religieuse, et l'un des grands portraits historiques du romantisme, digne de ceux que nous admirons dans son Histoire de France et de son Histoire de la révolution française, de Jeanne d'Arc à Danton et Robespierre.