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Les carnets du sergent fourrier : souvenirs de la Grande Guerre

Éditeur
L'Harmattan
Format
Livre Broché
Collection
Mémoires du XXe siècle, Première Guerre mondiale
Catégorie
Histoire
Langue
Français
Parution
11 - 2013
Nombre de pages
323
EAN
9782336304526
Dimensions
16 × 24 ×  mm
2 à 3 semaines
CHF 47.30

Résumé du livre

Cet ouvrage est la transcription, presque mot pour mot, des notes rédigées sur son lit d'hôpital par Maurice Gabolde, sergent fourrier dans le 69ème régiment du 20ème corps d'armée commandé par le Général Foch. Jeune avocat, il participa à la Grande Guerre de juillet 1914 à la fin juin 1915 où la guerre se termina pour lui dans le fond d'une tranchée, au sein du «Labyrinthe de Neuville-Saint-Vaast», dans l'Artois. Blessé, il se retrouva amputé d'une jambe et ses loisirs forcés lui permirent de remettre en forme sur des cahiers d'écolier les notes qu'il avait initialement prises sur son carnet de poche rouge à l'usage des officiers et sous-officiers de toutes armes.

Dans cet agenda militaire 1914-1915, à la page du 30 juin 1915, on lit : «Matinée tragique. Barre tué, Geismard blessé mortellement. Pluie diluvienne - Sang et boue. On se réfugie dans la cagna. 17h30 : je suis blessé, pied emporté par obus - Bigot mortellement atteint. Geismard meurt. Dalibon, Danel blessés. Attente de la relève. Premiers soins. Les boyaux. Souffrance ! Le poste de secours à Maroeuil Haute Avesnes.»

Dans Les carnets du sergent fourrier, on retrouve : «... Brusquement, un ébranlement insolite, l'ennemi raccourcit le tir, et un obus frappe en plein dans le parapet qu'il éboule un peu avant l'entrée de l'abri. On l'a échappé belle, mais voici qu'à côté des cris nous font vite sortir de notre cagna. Le boyau est en partie comblé, et, dans leur abri, Barre et Geismard sont blessés. Nous dégageons Barre d'abord, il est évanoui, n'a pas de blessures apparentes, mais son visage est livide, et un faible gémissement s'échappe de ses lèvres avec une boue sanglante. Geismard parle et demande qu'on le dégage de la terre et des rondins qui l'écrasent. On travaille un moment, et la pluie redouble de force. C'est un chantier de boue et de sang...»