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L'amiral de Traversay : un Français, ministre de la Marine des tsars

Éditeur
Tallandier
Format
Livre Broché
Collection
Figures de proue
Catégorie
Histoire
Langue
Français
Parution
11 - 1996
Nombre de pages
476
EAN
9782235021593
Dimensions
150 × 230 × 30 mm
Indisponible
CHF 34.80

Résumé du livre

«Quel roman que ma vie !» disait Napoléon. Le mot aurait pu être repris par le personnage dont vous allez lire la vie : Jean-Baptiste Prévost de Sansac de Traversay. Ce marin a servi lors de la guerre d'Indépendance des Etats-Unis sous l'amiral de Grasse et s'est illustré à la Chesapeake. Sous la Révolution, il passe en Russie. Apprécié par Catherine II. Paul Ier et Alexandre Ier, il réorganise la flotte russe et devient en 1811 ministre de la Marine.

Sa réputation est si grande que Napoléon tente de le rappeler en France après la signature de la paix de Tilsit. L'empereur s'y connaît en homme : il demande à Traversay de dicter «les conditions de son retour». Traversay refuse... Placé à la tête de la marine impériale, au lieu de Decrès si critiqué, il eût certainement donné une impulsion nouvelle aux chantiers de construction et insufflé un esprit d'initiative à des amiraux devenus timorés depuis Trafalgar. Napoléon regrettait la marine de Louis XVI. Traversay l'eût peut-être ressuscitée. Les apports du livre de Madeleine du Chatenet sont importants. Nul n'avait aussi clairement mis en évidence la volonté de Napoléon de joindre les vaisseaux russes aux navires français, portugais et danois dans une «flotte» de coalition qui eût été sur mer l'équivalent de la Grande Armée sur terre. Enfin, l'on ignorait les expéditions russes dans l'Antarctique dues à l'impulsion de Traversay : c'est la principale révélation de ce livre. Oublié de la presque totalité des dictionnaires. Traversay ne sera plus seulement un nom sur une carte géographique. Madeleine du Chatenet lui donne sa vraie place, celle de l'un des plus grands marins de la fin du XVIIIè siècle et du début du XIXè.

Jean Tulard (extrait de la préface)