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Faire, agir, contempler : contrepoint à La condition de l'homme moderne de Hannah Arendt
de Hannah Arend

Éditeur
Sens & Tonka
Format
Livre Broché
Collection
Collège international de philosophie
Langue
Français
Parution
02 - 2008
Nombre de pages
306
EAN
9782845341722
Dimensions
110 × 200 × 20 mm
Indisponible
CHF 31.00

Résumé du livre

Cet ouvrage se met en quête d'un alter-humanisme alternatif à une mondialisation économique. Hannah Arendt a montré la perte de sens opérée par la réduction de l'action politique et de l'oeuvrer humain au travail industriel. Pourtant, travailler et oeuvrer demeurent deux manières de faire, ce qu'Aristote appelait «poiésis». Si nous voulons retrouver le sens de cette activité, il faut repartir d'une analyse qualitative de l'activité artistique qui n'en sera que mieux distinguée de l'action politique et d'abord éthique dans sa gratuité. Si Hannah Arendt a repris à Aristote la distinction du faire et de l'agir, de la «poiésis» et de la «praxis», elle omet de rappeler que ces deux activités tirent leur inspiration d'une troisième : la contemplation.

Il n'est pas neutre, à l'heure de la technoscience, de rendre par ce terme de contemplation la «noésis» irréductible à son savoir intéressé. Par-delà l'alter-mondialisme, la question du monde détourne l'attention de l'urgence de rendre à l'homme sa dignité et en particulier dans ses trois activités essentielles : «faire, agir, contempler».

La Renaissance s'est-elle contentée de renverser les valeurs, abandonnant la contemplation pour s'engouffrer dans une action réduite aux progrès de la technoscience ? N'était-elle pas plutôt en quête d'un équilibre entre les genres de vie : active et contemplative, voire de volupté ?