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Ecrivains d'Italie

Éditeur
Grenelle
Format
Livre Broché
Collection
Roma livres
Catégorie
Littérature française
Langue
Français
Parution
05 - 2023
Nombre de pages
157
EAN
9782366773255
Dimensions
140 × 210 × 10 mm
2 à 4 jours
CHF 30.80

Résumé du livre

Ce recueil s'inscrit dans le cadre de la politique éditoriale des éditions Gremese (Rome) qui, soucieuses de renforcer les liens entre la France et l'Italie dans une époque où la culture européenne est critiquée, valorise la lecture en établissant des passerelles culturelles entre les deux pays (comme cela avait été le cas avec la parution simultanée de Bella Italia et Douce France). Cet ouvrage, qui se situe dans la continuité d'une collaboration active entre les deux pays, en traduisant des auteurs français en italien et des auteurs italiens en français, fait donc partie de ce vaste projet culturel, de favoriser un dialogue au sujet de la littérature, en promouvant de talentueux auteurs français et italiens.

Dans ce recueil, qui fait la part belle aux écrivains italiens, Philippe Vilain a demandé à des écrivains français de décrire un écrivain italien qui a particulièrement marqué leur parcours d'écriture et qui a contribué à nourrir sa pratique et son imaginaire. Nous redécouvrirons ainsi, dans le désordre, différents écrivains, célèbres ou plus confidentiels, comme l'italiano-ukrainien Giorgio Scerbanenco maître du roman noir italien dans les années 70, comme la politiquement engagée Natalia Ginzburg ou comme Vittorio Alfieri, l'un des pionniers de l'écriture autobiographique. Notamment, nous parcourrons Naples à la recherche d'Elena Ferrante et retournerons à Turin dans le sillage du fantôme de Pavese, magnifiquement décrit par Pierre-Louis Basse ; nous écouterons Pierre Adrian évoquer Pier Paolo Pasolini, un écrivain avec lequel dialogue sa propre oeuvre. Ce sera l'occasion de vérifier comment la pensée de Pasolini nous demeure essentielle pour penser le monde contemporain, la culture industrialisée et mercantile ; en effet, nous ne pouvions faire, ici, l'économie d'un détour par l'oeuvre de Pasolini, et de nous questionner à propos de la nécessité de retrouver le goût de l'essentiel, la poésie, par-dessus tout, par-dessus les toits du langage, des discours aseptisés par des rhétoriques consommatrices d'une sémantique vide. Pasolini nous est d'un grand secours pour repenser la société des luttes sociales, des classes déshéritées et des gouvernances managériales. Il est le poète de l'hérésie, le seul peut-être à s'engager courageusement dans la bataille de la pensée, à rendre grâce et poésie aux démunis des borgate et autres marginaux et minores du monde. De même au sujet de Primo Levi, dont Aomar Benkaci nous livre une brillante réflexion à l'heure où les guerres et les fascismes reviennent nous hanter.