Ces mots venus d'ailleurs. Vol. 2
Ces mots venus d'ailleurs
- Éditeur
- Le Monde Editions
- Format
- Livre Broché
- Collection
- Les petits guides de la langue française Le Monde
- Catégorie
- Français Langue étrangère
- Langue
- Français
- Parution
- 08 - 2017
- Nombre de pages
- 92
- EAN
- 9782351841761
- Dimensions
- 130 × 190 × 7 mm
Résumé du livre
Ces mots venus d'ailleurs
Volume 2
« Le mot dandy implique une quintessence de caractère et une intelligence subtile de tout le mécanisme moral de ce monde. »
Charles Baudelaire, Le Peintre de la vie moderne, III
Charles Baudelaire fit beaucoup pour la diffusion du nom dandy en français. Comme lui, d'autres auteurs du XIXe siècle introduisirent dans la langue des mots anglais. Mais les écrivains ne sont évidemment pas les seuls à contribuer au phénomène linguistique de l'emprunt. Le français s'est nourri de termes issus des langues les plus diverses depuis son origine, au gré des échanges culturels et commerciaux, des guerres, des conquêtes, des découvertes (territoriales, culinaires ou scientifiques). Ce second volume consacré aux mots français venus d'ailleurs évoque les Temps modernes et l'époque contemporaine. Des créations néologiques très raisonnées du Grand Siècle aux innovations lexicales accompagnant les progrès scientifiques du siècle des Lumières, de l'Amérique à l'Asie et du tupi au japonais, nous poursuivons avec Olivier Bertrand le voyage à travers l'histoire du vocabulaire français, qui est aussi celle de notre culture.
« Une langue est vivante lorsqu'elle emprunte et qu'elle donne. »
L'auteur de ce volume a raison de rappeler cette... évidence. Car, s'il a beaucoup reçu, le français a aussi énormément donné. À l'anglais en particulier, et ce depuis Guillaume le Conquérant. Jadis, donc. Mais de nos jours ?
Que ce soit le vocabulaire du cinéma, à l'orée du siècle précédent, ou celui, un rien envahissant, de la communication, de la finance ou de l'informatique aujourd'hui, l'anglais se fait pressant. Et c'est là que les correcteurs du Monde révèlent la palette de leurs talents. Pour franciser « container » en « conteneur », employer « ordinateur » à la place de « computer », mettre une majuscule à Tweet (nom déposé) et écrire le plus souvent possible hedge funds en italique. Quant à « sport », « tennis » ou « cricket », ne sont-ils pas français depuis longtemps ?
Lucien Jedwab, ancien chef
correcteur du Monde