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Alamar, un quartier cubain

Éditeur
L'Harmattan
Format
Livre Broché
Collection
Carnets de ville
Catégorie
Littérature française
Langue
Français
Parution
01 - 2006
Nombre de pages
219
EAN
9782296000124
Dimensions
14 × 22 ×  mm
2 à 3 semaines
CHF 28.00

Résumé du livre

Alamar, un quartier cubain

À vingt ans tout juste, l'auteur boucle son sac et part finir ses études de géographie à Cuba. On est alors en pleine « période spéciale », peu après l'effondrement du bloc soviétique. Elle séjourne longuement à La Havane et découvre un quartier neuf, présenté par le régime comme la vitrine du socialisme cubain : Alamar. Il s'agit à la fois d'un palimpseste dans lequel s'inscrit lisiblement la politique cubaine depuis la révolution de 1959 et d'un quartier où se métissent toutes les catégories sociales. Devenue ethnologue, intriguée par cette ville inachevée, elle y retourne en 2002 et s'y installe...

Sans jugement global sur « l'îlot socialiste » situé à moins de 100 miles des côtes américaines, mais sans concession vis-à-vis du teque-teque - la langue de bois - et des préjugés sociaux ou ethniques toujours en vigueur dans l'île, l'auteur a partagé la vie quotidienne des Cubains. Assurément, le lecteur suivra son parcours, « à dos de chameau » (c'est le surnom donné aux bus locaux) ou à pied, entre rires et larmes, comme s'il s'agissait de sa propre histoire. Mais c'est bien l'Histoire qui s'écrit entre ces lignes, dans un pays dont l'avenir reste suspendu - pour combien de temps ? - à celui de Fidel Castro.

« Au fil de mes rencontres, je découvre, j'échange, je partage. Je me fonds dans la cité et y tisse peu à peu un réseau personnel parmi les militants communistes déviants, les révolutionnaires convaincus, les jeunes désabusés, les artistes poètes, les petits délinquants, les gros profiteurs et les idéalistes naïfs ; tout un voisinage coloré, aussi complexe que l'est Cuba, pays " en pleine transition économique et sociale" depuis près de quinze ans. Ce sont les personnages de ce livre, héros volontaires d'une banalité quotidienne que j'ai partagée avec eux. »